j Bluu's blog

Le médecin s'approche de moi. A sa moue de satisfaction, je sens qu'il est content de son diagnostic et qu'il est en train de préparer une phrase pleine d'un esprit qui le contentera pour m'annoncer la nouvelle.
Les médecins dans les hôpitaux devraient tous porter des verres fumés. Ça leur éviterait la petite lueur de contentement dans l'œil au moment de vous annoncer des mauvaises nouvelles.
Il s'assied, regroupe ses papiers. Il ne me regarde pas, mais relis quelques éléments dans mon dossier. Puis, il redresse la tête et me sourit
"Tout ça n'est pas très grave monsieur Bluu, c'est même quelque chose d'assez fréquent. Le petit blues hivernal, le manque de tonicité, l'irritabilité et les petites douleurs partout dans le corps peuvent s'arranger avec une meilleure hygiène de vie. Vous avez passé une année apparemment difficile, avec le temps les choses rentreront dans l'ordre, il n'y a, là non plus, pas de quoi s'inquiéter..."
Il s'interrompt et regarde à nouveau le dossier. Le "Mais..." flotte dans l'air quelques instants entre nous. Irritabilité c'ets le bon mot en effet. J'ai envie de le secouer pour qu'il la dise sa putain de phrase. Je me contrains à un rictus forcé de compréhension, pour signifier que j'ai bien compris ce qu'il me disait. Rictus qu'il note d'un coin de l'œil, renforçant mon impression d'être pris pour un débile.
"Mais voila monsieur Bluu, il faut se rendre à l'évidence, les derniers examens ne laissent pas de doute, vous avez 40 ans et il va vous falloir l'accepter."
J'ai envie de demander si il est bien sûr de lui, s'il n'y a pas erreur. Mince, la course vient à peine de commencer, je suis encore un débutant dans à peu près tous les domaines, l'expérience ne m'a apporté aucune assurance et j'ai encore l'impression d'avoir à découvrir, à éprouver, à améliorer et à apprendre
Comme pour prévenir mes questions il pousse vers moi un résultat d'analyse médical
"Regardez là... entre la glycémie et le cholestérol..."
Je prends la feuille et lis... "date de naissance 01.01.1971"
"Vous voyez? Il n'y a aucun doute, dans deux jours vous deviendrez quadragénaire."
Il redresse la tête et sourit.
"Si vous améliorez votre hygiène de vie, vous verrez ça ira. Il y a des dépliants sur le comptoir de ma secrétaire, prenez-en, c'est très bien expliqué. Pour le règlement de la consultation vous verrez ça avec elle directement."
Il me raccompagne avec la main sur l'épaule, compatissant le bonhomme... Il a du connaitre ça lui aussi, et le cap d'après. Normal qu'il en sourie maintenant.
En me serrant la main, il me dit en guise d'au revoir "Vous êtes déja passé par là, à 20, 25 et 30. vous avez surement oublié mais ce n'est absolument pas douloureux et même, on finit par très bien vivre avec."

huhuhu... non je ne suis pas angoissé par mon anniv qui approche, j'avais juste envie de marquer le coup d'une manière amusante. Bon réveillon à vous et à l'année prochaine.

Oui je sais... j'ai une histoire en plan
Oui je sais... j'ai envie de parler de plein de choses et le blog est recouvert de feuilles mortes.
En ce moment j'absorbe des mots, je lis et je m'amuse autrement avec des images, réelles cette fois et la possibilité d'en faire de nouvelles...
J'ai fait un flickr avec mes photos rl http://www.flickr.com/photos/54759457@N02/ pour ceux qui ne le connaissent pas encore.

il est 21h20... grosse flemme pas de page d'écriture ce soir...
Donc je bazarde comme ça vient quelques idées de titres
- Mono/stéréo
- la vérité de la peau
- sans engagement
- l'oubli
- l'oubli boulga
- c'est sans importance
;;;

monobloc 2.3

Le soleil pointe entre deux nuages, mais ils restent dans l'appartement. Ils prennent une douche à deux, font un détour par le lit puis retournent à la douche; ils parlent, rient, fument. Ils préparent un déjeuner à deux encore,  le mangent en se bouffant des yeux, parlent des amis qu'ils avaient à l'époque, de leur famille, se blottissent l'un contre l'autre sur le canapé. Elle s'endort comme ça, la tête contre son torse et il se sent heureux.
Elle se réveille dans ses bras, ils s'embrassent et s'aiment encore une fois.
Collés l'un contre l'autre, il lui qui qu'il est heureux de ce moment, elle sourit; un sourire qui vaut tous les « moi aussi » du monde. Il demande quand est ce qu'elle doit partir mais il a envie qu'elle reste, qu'ils restent comme ça encore longtemps. Elle regarde l'heure, « dans pas longtemps » mais elle aussi a envie de rester.

Elle ne veut pas qu'il l'accompagne à la gare. Elle a horreur des adieux sur les quais. Ils se serrent l'un contre l'autre, leur corps nus soudés leur donnent l'impression de produire un cocon chaud et protecteur. Puis elle embrasse son menton, se dégage te se lève. Il la regarde marcher nue à travers la pièce pour récupérer ses vêtements.

Quand elle a fini d'agrafer son soutien gorge, il se lève et va s'habiller aussi. Il la frôle en passant. Ils échangent des sourires. Quand ils ont terminé, il vient l'enlacer et ils s'embrassent.
- J'ai pas envie que tu partes...
- J'ai pas envie non plus, mais j'ai plein de choses à faire avant de recommencer la semaine. Et puis j'habite pas à coté.
- Je te revois quand?
- Si tu veux on s'appelle dans la semaine pour voir quand ça serait possible.
- Vers quelle heure je peux t'appeler sans te déranger?

Elle se mord la lèvre comme pour réfléchir avant de répondre que c'est elle qui l'appellera parce que c'est plus pratique. Elle mets ses doigts entre ses doigts et ils restent à s'embrasser quelques minutes encore, puis elle desserre l'étreinte, fait quelques pas à reculons sans le quitter des yeux, attrappe son trench et lui fait un petit signe de la main.

- Au revoir Arnaud... Je... Merci pour tout et à bientôt j'espère.
- Au revoir Maud...  merci à toi.

Il la suit jusqu'à la porte, ils échangent un dernier baiser et elle grimpe dans l'ascenseur, elle accompagne la fermeture des portes par un nouveau signe de la main.

Il la regarde s'éloigner d'un pas rapide vers la gare. Elle est parti si vite... Il sourit en pensant qu'hier matin elle n'était plus qu'un lointain souvenir et qu'en une journée, leurs retrouvailles ont fait exploser tout le temps passé , il pense qu'ils sont fait pour être bien ensemble.

Il se demande si elle rappellera, s'il se reverront, si cette histoire a un sens , un début ou une fin... Elle a été tellement évasive, ils n'ont pas parlé de ça - sans doute par peur mutuelle des promesses ou des déceptions -  et puis elle n'est pas libre. Lui, ça l'amuse plutôt un amour clandestin. Le goût du danger et de l'éphémère exacerbe les passions.

Il reste à contempler l'allée bien après qu'elle ait disparut au coin de la rue.

Il va chercher son téléphone pour lui écrire un sms... Devant l'écran, il hésite, un « je t'aime » la ferai fuir, un « merci pour tout » pourrait passer pour du cynisme... genre « reviens baiser quand tu veux » … Un « j'espère te revoir bientôt » lui paraît sonner comme une carte postale à un copain de colo qu'on ne reverra sans doute jamais. Il tape « Deja hâte de te revoir » et il envoie.

Il se jette sur son lit, serre l'oreiller contre lui et respire son odeur encore un peu.

monobloc 2.2 (suite du post precedent)

Ils prennent le petit déjeuner face à face. Ils l'ont préparé ensemble se frôlant dans la cuisine étroite et s'échangeant encore caresses et baisers. Les mugs de café noir fument. D'habitude elle le prend sucré, mais il n'a pas le moindre sucre même en poudre dans cet appartement.
Il lui a fait une tartine de beurre, l'a posé sur une petite assiette et a dessiné un cœur dans le beurre avec la pointe de son couteau. Elle avait oublié ça et le redécouvrir la fait sourire encore. Elle a l'impression de ne pas avoir cessé de sourire depuis le moment où ils se sont embrassés. Tant de choses lui reviennent, tant de légèreté, d'insouciance et d'espoirs; tant de choses étrangères l'assaillent aussi. Il a des enfants, ils sont présents partout dans la maison à travers des photos, des dessins, des jouets. Ils sont présents jusque dans la cuisine avec la grosse boite de cacao et les paquets de céréales. Difficile d'imaginer celui qu'elle connait surtout en jeune homme papa.

Leurs mains se caressent pendant qu'ils boivent le café. Il lui demande
Il rentre quand ton mec?

Inconsciemment, elle retire sa main.
Ce soir ou cette nuit je ne sais pas trop. Il est en vadrouille avec ses potes.
Elle garde le silence un instant souffle sur son café et reprend.
Il ne me dit pas quand il rentre ni ce qu'il fait, d'ailleurs je ne lui demande même plus.
Et tu n'es pas inquiète? … Tu es sûr qu'il est avec des copains et pas avec une minette?
Je n'en sais rien et je m'en fous. Il fait ce qu'il veut,
Elle repose la main sur sa main, comme pour clore le sujet.
Vous formez un couple … curieux. Je peux te poser une question indiscrète?
Elle le regarde comme pour essayer de deviner. Comme elle ne répond pas il demande:
Ça fait 15 ans, tu m'as dit, que vous êtes ensemble; vous approchez des 40 ans et vous n'avez pas d'enfants. Vous n'en vouliez pas?
Ben ... Comment te dire... les 5 ou 6 premières années avec Benoît ont été parfaites,,, vraiment. On était un couple de jeunes adultes bien dans nos baskets avec une vie sociale et culturelle bien remplie, plein de projets et puis un jour... pouf! Plus de Benoît... Il a disparu comme ça 3 semaines avant de revenir la queue entre les jambes. On a repris la vie en commun, une coexistence agréable mais un certain nombre de projets... dont celui là ont été enterrés... Je ne pouvais pas faire comme si il ne s'était rien passé.

Elle a l'air grave, il serre sa main. Il veut dire quelque chose comme quoi qu'il est désolé pour elle ou qu'il s'excuse mais quand il la regarde, elle lui sourit -un sourire forcé, se dit-il .
- Maintenant tout va bien, on est bien ensemble... il a sa vie, j'ai ma vie, on a une vie commune agréable sans se bouffer le nez. On ne parle plus môme ou mariage mais on se fait des belles vacances, de belles fêtes et de bons délires avec nos amis.
Elle croque dans la tartine à pleine dents.
- Et toi? Demande-t-elle, ça fait longtemps que tu es divorcé? Il n'y a personne dans ta vie?

Il sourit. Il la trouve formidable de rebondir si facilement par dessus ses blessures.
- Ça fait 3 ans, enfin ça va faire bientôt 3 ans. Ça se passe plutôt bien avec mon ex. On est en phase sur le principal, y'a pas de conflits.
Il y a 3 ans, j'ai décidé de stopper avec elle. Pas une décision facile, surtout avec les enfants, mais je me sentais mourir à petit feu, me rétrécir à vue d'œil. Alors je suis parti. Et après... j'ai été … seul... la plupart du temps avec quelques histoires qui sont venues trop tôt ou trop tard ou avec des personnes pas vraiment faites pour moi... et puis on vieillit, tu sais, plus c'est dur d'accepter les habitudes des autres dans sa petite vie.

Il pense a Virginie qui a vécu avec lui dans cet appartement... quelques mois et puis une engueulade, pour rien, la phrase lâchée « bon ok, je reprends mes affaires et je me casse » et la colère qui laisse place à la déception, puis à la question « pourquoi on a cassé au juste? », c'était il y a quelques semaines à peine mais il lui semble que ce n'est pas la peine d'en parler enfin... pas maintenant.

Monobloc 2.1

Elle s'est réveillée avant lui. Le lit était chaud et il souriait en dormant.
Sensation étrange de se promener seule et nue dans un appartement qui n'est pas le sien.
Elle est allé dans la salle de bain, a brossé ses cheveux et enfilé un des t-shirts qui était suspendu derrière la porte. Un T-shirt kaki déformé bien trop grand pour elle.

Elle se regarde dans le miroir. Elle voit la jeune fille qu'elle était avec quelques marques en plus. Elle a perdu sa bouche d'enfant et de fines rides rayonnent des ses yeux. Cette nuit, il lui a murmuré qu'elle était belle. Elle n'a rien dit mais s'est senti chavirer. Tellement longtemps qu'on ne lui avait pas dit. Devant le miroir, elle essaie de voir ce qu'il voit. Elle esquisse un sourire.

Ses pieds nus sur le parquet frais, elle passe la tête dans l'embrasure de la porte. Il dort toujours. Il tourne le dos. Elle aurait aimé savoir s'il sourit encore.
Elle s'assoit un peu dans le canapé, fouille son sac, consulte son téléphone: pas d'appel, pas de message. Elle feuillète un vieux magazine qui traine (est rangé?) sous la table basse: les 250 meilleurs disques de rock. Elle en connait à peine un sur 10.
Il est 8h10, elle songe à s'habiller sans bruit à laisser un mot sur un post it et à rentrer chez elle, mais quelque chose la retient; quelque chose comme l'envie de savoir si ces retrouvailles dureront ou si à son réveil il sera distant avant de redisparaître finalement de sa vie.

Elle se lève, regarde par la fenêtre, les voitures qui passent dans la rue, le ciel gris et le trottoir mouillé, l'horizon barré par la ville, puis elle se rend dans la cuisine, farfouille dans les placards pour trouver les filtres et le café, sourit en retrouvant la vieille boite de galettes bretonnes dans laquelle il range le café... il y a des choses qui ne changent pas.
Elle s'adosse au mur et regarde le café couler, elle imagine et se remémore, et s'ils étaient restés ensemble à l'époque? Son regard se perd à nouveau à travers le fenêtre; toujours le gris, les voitures, l'humidité, c'est parfois sordide la ville en automne, certaines campagnes aussi du reste. Elle boit son café puis elle s'en ira...

Elle ne l'entend pas arriver. Il a retrouvé et enfilé son caleçon, il la regarde en s'appuyant sur le chambranle de la porte de la cuisine. Sa voix la fait sursauter.

« Avant, j'habitais devant un église. C'est déprimant... Tous ces corbillards, ces enterrements. En plus comme ils viennent à plusieurs corbillards, je pensais à chaque fois que ça pouvait être une famille avec de jeunes enfants... l'accident de bagnole... »

« Ca aurait pu être pire, dit elle en se retournant. Tu aurais pu habiter en face d'un cimetière »

Ils se regardent en souriant. La journée commence bien. Il s'approche d'elle, son corps est chaud du lit encore, il l'enlace et ils s'embrassent.

#1

Inspirer fort, reprendre son calme, rassembler sa rage en une boule compacte, une énergie pour avancer. S'arracher.
Contrôler, toujours contrôler. Ses états d'âmes, ses sentiments, ses rancœurs, sa jalousie, son envie tout ça s'accumule. Offrir ce visage paisible et rassurant en bétonnant les failles avec de l'ironie.

Dire qu'il y a des gens qui s'en tirent en se racontant leur mélo personnel en boucle, à l'infini qui se confortent avec leur propre histoire, acteur de ce pauvre roman. Ce droit là ne m'a pas été donné. Je ne suis pas un homme qui émeut, non, je suis un homme qui doit assurer, un bête de somme et à reproches, n'importe qui peut l'émouvoir... pas moi.

Je perds pieds, je le sens. Je ne suis plus un instant celui là, celui que l'on projette.
Je rassemble mes bras autour de mes côtes, j'inspire et me projette violemment contre le mur. Ça fait du bruit, ça fait mal aussi. Je me recule et me relance. Tellement respectueux habituellement que châtré. Merde! Stop!

Elle me regarde. Je vois la terreur dans ses yeux. Je me recule à nouveau. Elle se tait enfin. Je frotte mon épaule douloureuse. Je desserre les bras. Nous nous regardons, je pense que ma furie se lit dans mon regard.

non mais ça va pas, dit-elle.

Je ne desserre pas les dents. Je tourne les talons, je voudrai pleurer de rage mais rien ne vient, ni cri ni larmes, ni insulte, juste la nécessité de reprendre ma pauvre place de taire tout ça, ne pas en ajouter. Tout restera en moi jusqu'à se tasser et jusqu'à l'oubli.

tu veux me connaître? Et bien commence par me regarder.

Et je sors.

#2

Qu'est ce qui m'arrive? Qu'est ce qui c'est passé? J'ai pété les plombs. Oui mais pourquoi au juste? Un mot de travers, la goutte d'eau, je ne sais plus. Je regarde dans le miroir l'ecchymose sur mon épaule, je ne me suis pas loupé. En plus, j'ai mal.

Elle a appelé12 fois sur mon portable, un mot sur la table, un autre sur mon oreiller, je n'ai pas rappelé. Je n'ai pas honte de ma conduite, même si elle était excessive, juste incapable de l'expliquer, juste pas envie de faire machine arrière - comme si de rien était. Je me dévisage dans le miroir et si je me trompais? Et si on était les plus mal placés pour se connaître? Et s'ils avaient raison? Putain de culpabilité permanente!
14 tentatives et 20 heures... je calcule ...Est-ce que ça fait beaucoup?
Elle dit qu'elle s'inquiète, elle dit de l'appeler. J'en ai assez de rassurer, On verra si elle rappelle, on verra si elle essaie de comprendre,
Je fixe ce visage tendu dans la glace. Toujours pas envie de dormir.

Et bien voila, j'ai le net à nouveau, ça marche, petit retour dans la vie virtuelle hier, c'est fluide, ça a l'air de bien passer.
Je vais pouvoir finir de préparer sereinement l'expo d'octocbre à la BSP gallery et quelques petits streams... pourtant...
Pourtant ce monde me semble plat, j'ai du mal à m'y remettre... Quoi faire là bas maintenant? Reprenre le cycle visites/concerts/soirées? Essayer de rencontrer des gens? Ne ferai-je pas mieux de faire ça dans la vraie vie maintenant que j'ai moins de contraintes?

ah et puis....

le 25 j'ai ma moman à la maison donc je vous propose une date bientot pour une petite crémaillère... si vous avez des préférences de dates envoyez!

bon alors... quelques news rapides...
emménagement presque terminé
encore quelques cartons à défaire
je mets des photos ici ou sur facebook rapidement
j'ai les filles à partir de mercredi soir et j'essaie de me souvenir de tout ce qu'il faut pour les accueillir au mieux (du lait, des bols, des petits déj, des chaussons? What else.... arf je suis sûr d'oublier un truc...)

Et puis si quelqu'un sait comment mettre un titre aux posts typepad je suis preneur.